Catégorie : Idées / Coups de coeur

Une famille Ours à habiller

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Il y a un jeu que les tout-petits aiment beaucoup : le puzzle qui permet d’habiller des personnages. Nous avons papa, maman, et petit ours avec une dizaine de tenues adéquates pour diverses occasions.

Derrière ce jeu se cachent plein d’objectifs, d’abord de langage : argumenter en faveur d’une tenue selon la météo, le moment de la journée (jour, nuit par exemple) selon l’assortiment des personnages (maman ours ne va pas mettre une tenue élégante si papa ours est en maillot de bain). Les enfants vont apprendre à nommer les vêtements, leurs motifs, leurs couleurs, identifier les expressions des personnages, employer et mémoriser de nouveaux mots.

Ce jeu va aussi leur demander d’être bien observateur pour harmoniser les trois personnages, reconnaître et différencier les formes, la taille des objets (les pantalons de papa sont plus grands que ceux de maman) puis les assembler simplement.

Il n’existe qu’un lien étroit entre langage et motricité, quand l’enfant prend conscience des parties de son propre corps, et peut les nommer, il n’aura plus qu’à expérimenter les actions nécessaires pour s’habiller seul. On peut apprendre à s’habiller tout en jouant !

Une histoire de Noël: Le Noël de Balthazar

Voilà un bel album qu’on peut lire ou relire, en cette période de fêtes, avec un immense plaisir : Le Noël de Balthazar.

C’est le soir de Noël, Balthazar veut offrir un cadeau à son ami Pépin. Comme il n’a pas d’argent, il prend avec lui son trésor le plus cher, sa belle collection de billes, pour trouver quelque chose qui aille avec le train en bois de Pépin. Sauf que Pépin a la même idée, et part de son côté avec son train pour l’échanger contre un cadeau qui aille avec les belles billes de Balthazar…

Je ne vous en dirai pas plus …

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Le Noël de Balthazar est une belle histoire d’amitié et de partage pour les fêtes, sans clichés ni Père Noël, juste ce qu’il faut de magie et de féerie, avec un marchand de jouet qui comprend beaucoup de choses ! La morale de ce joli conte de Noël étant que ceux qui donnent reçoivent au centuple…

Les illustrations et les textes sont doux, empreints de délicatesse, un vrai régal pour petits et grands, que demander de plus ?

 

Le Noël de Balthazar, de Marie-Hélène Place, Emma Kelly et Caroline Fontaine-Riquier, aux Editions Hatier

Les fautes qu’on ne fera plus jamais !

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Il y a des fautes de français plus difficiles à entendre que d’autres … En voici quelques unes, courantes en français oral.

« Je vais au docteur », l’utilisation des prépositions « à » et « au » se fait avec un nom inanimé, désignant un lieu, un endroit : « je vais au cabinet médical » , lorsque le complément est une personne, on utilise la préposition « chez »

« Ils croivent », oralement certains doivent l’utiliser pour que l’interlocuteur entende le pluriel,  mais cela veut dire que le verbe à l’infinitif serait « croiver » et non « croire » …

« Malgré que », cette faute est très répandue, et même présente en littérature … Il est préférable d’utiliser quoique ou bien que, malgré que s’emploie bien dans la langue soutenue, mais seulement avec le verbe avoir conjugué au subjonctif.

« Si j’aurais », une fois pour toutes, retenons que le si est l’ennemi du ré ! Ils ne peuvent absolument pas être dans la même phrase,  on ne le tolère que dans  La guerre des boutons 😉

« Pallier à », le verbe pallier est transitif direct,  il admet donc un complément d’objet direct, sans préposition. On dit « pallier une difficulté » et non « pallier à une difficulté ».

« Il ressemble son père », au contraire du verbe pallier, ressembler est un verbe transitif indirect, il faut donc ajouter une préposition entre le verbe et le complément. On dit alors  » il ressemble à son père  »

 

Rendez-vous du carnet de voyage sur tableau numérique

A l’occasion du rendez-vous du carnet de voyage, des artistes amateurs ou confirmés ont pu tester un tableau numérique, avec vidéo projecteur interactif tactile SMART lightraise 60, au stand du CRDP de Clermont-Ferrand (63- Auvergne).

Un concours a même été organisé afin de départager les plus belles réalisations, tout le monde peut voter et ce, jusqu’au 12 décembre 2013. (Pour accéder au vote)

L’artiste italien  Roberto Di Costanzo  s’est prêté au jeu en réalisant pour nous un portrait des plus saisissants !

Avec le logiciel Smart Notebook, vous avez le choix entre différents outils de dessin: crayon, crayon calligraphique, crayon de couleur, surligneur, crayon créatif ou magique, et entre des dizaines d’épaisseurs de traits et de couleurs 😉

Challenge !

Kiné ou ophtalmo ?

kiné-ophtalmoLa fédération des conseils de parents d’élèves (Fcpe) a mesuré que le poids moyen d’un cartable au collège atteint 8.5 kg, soit presque l’équivalent d’un pack de 6 bouteilles d’eau sur le dos !

Les kinés, quant à eux, estime qu’un enfant portant plus de 10% de son poids sur son dos risque à terme de graves problèmes de santé.

 

Cette question revient  après chaque rentrée, depuis presque 20 ans ! Et depuis quelques années, c’est le débat autour du cartable numérique qui revient. Ne serait-ce pas la solution miracle pour anticiper les problèmes de dos chez les jeunes ?

Mais parallèlement, les ophtalmologues crient gare quant à l’usage souvent abusif des écrans. Les enfants et adolescents consacrent de plus en plus de temps à des activités sur écran, et aujourd’hui, on voit apparaître un nouveau trouble de la vision: la myopie comportementale. Trop de temps devant un écran est néfaste pour la vue.

A l’école, la mise en place de tablettes supprimerait le poids des manuels scolaires mais pourraient accentuer la fatigue visuelle des plus jeunes, chez qui les écrans sont déjà très présents.

Il faut donc trouver un juste équilibre afin de préserver son dos et sa vue ! Et ainsi profiter des avantages que le livre et le numérique peuvent nous offrir.

Les parents et l’école doivent jouer un rôle pour accompagner l’apprentissage de l’outil numérique et de sa maîtrise, mais aussi prendre du temps pour mettre en place une organisation permettant de réduire le port de charges pour les élèves: diminuer le nombre de cahiers, fonctionner en binôme, réduire le volume des manuels scolaires.

Un avis partagé par la fédération de parents d’élèves qui s’apprêterait à demander aux éditeurs d’inscrire le poids des manuels en 4 ème de couverture …