Il y a des fautes de français plus difficiles à entendre que d’autres … En voici quelques unes, courantes en français oral.
« Je vais au docteur », l’utilisation des prépositions « à » et « au » se fait avec un nom inanimé, désignant un lieu, un endroit : « je vais au cabinet médical » , lorsque le complément est une personne, on utilise la préposition « chez »
« Ils croivent », oralement certains doivent l’utiliser pour que l’interlocuteur entende le pluriel, mais cela veut dire que le verbe à l’infinitif serait « croiver » et non « croire » …
« Malgré que », cette faute est très répandue, et même présente en littérature … Il est préférable d’utiliser quoique ou bien que, malgré que s’emploie bien dans la langue soutenue, mais seulement avec le verbe avoir conjugué au subjonctif.
« Si j’aurais », une fois pour toutes, retenons que le si est l’ennemi du ré ! Ils ne peuvent absolument pas être dans la même phrase, on ne le tolère que dans La guerre des boutons 😉
« Pallier à », le verbe pallier est transitif direct, il admet donc un complément d’objet direct, sans préposition. On dit « pallier une difficulté » et non « pallier à une difficulté ».
« Il ressemble son père », au contraire du verbe pallier, ressembler est un verbe transitif indirect, il faut donc ajouter une préposition entre le verbe et le complément. On dit alors » il ressemble à son père »
Peut-on parler aussi de ceux qui tombent leurs objets? 🙂